restaurant Quinsou, Pigeon de la Landrière

Restaurant Quinsou, dîner du 29 août 2017

Quinsou

33 Rue de l’Abbé Grégoire, 75006 Paris

 

Mon dîner du 29 août 2017

 

Menu découverte :    65,00 €

Accord mets-vins :    45,00 €

Eau plate :                  5,00 €

Café (du Brésil)  :       5,00 € 

………………………………………                                             

total :                     120,00 € 

 

 

(toutes les photos © ctsimak)

 

Mon avis sur mon dîner du 29 août 2017 au restaurant Quinsou

Tout simplement excellent !

Pour commencer, j’ai passé un excellent dîner. D’entrée, le premier plat m’a conquis. Les tomates du Domaine des Vernins m’ont paru tout simplement succulentes. Plusieurs couleurs, plusieurs variétés (dont certaines presque sucrées), mûres à point (goûteuses, mais encore fermes), rehaussées par l’aigre-doux d’hélichryse (que je ne connaissais pas) et adoucies par un chèvre frais.

Pour les ignares comme moi, l’hélichryse est une plante connue aussi sous le nom d’immortelle ou d’herbe à curry. Même si elle n’est pas réellement comestible, on l’infuse dans des sauces, ragoût, etc. Elle y amène un subtil parfum de curry. Les fleurs peuvent décorer un plat.

Le service se montre discret et efficace (les verres vides sont remplis, les tranches de pain sont resservies dès l’épuisement). Mais c’est toujours piégeux. On se dit que les plats ne sont pas très garnis, et qu’on peut se lâcher sur le pain, si bon. Cependant, lorsqu’arrive le dernier dessert, on se demande si l’on a encore de la place pour lui.

Les plats n’arrivent pas forcément dans leur sauce. Pour le lieu jaune par exemple, le serveur pose l’assiette, me décrit le plat ; le bouillon, lui, patiente dans une petite carafe et m’est versé au moment où le serveur me souhaite un bon appétit.

Bluffant !

Les vins m’ont vraiment bluffé (quatre vins différents, si je me souviens bien). Le premier était excellent, les deux suivants l’ont surpassé. Je ne suis pas un grand connaisseur, et je trouve agréable de choisir l’accord mets-vins quand il est proposé sur le menu. Cela permet de goûter plusieurs vins, chacun accompagnant l’assiette qu’on est en train de déguster sans faute d’accord.

Un petit bémol…

Le moment le plus faible de ce dîner s’est avéré être le dessert. La pêche blanche m’a paru un peu trop ferme. Mais surtout, j’ai déjà remarqué cela, les desserts confectionnés par les chefs cuisiniers ne sont en général pas aussi flamboyants que ceux réalisés par des chefs pâtissiers. Par contre, cela permet de garder une cohérence tout au long du repas. C’est le menu du chef de A à Z.

Pour en apprendre plus sur le restaurant Quinsou.

Le chef du Quinsou est Antonin Bonnet. Ayant découvert cette adresse au hasard de mes recherches sur Internet, je vous renvoie sur un article du Monde pour trouver quelques détails sur son parcours.

Depuis ma visite en 2017, le restaurant a gagné une étoile au guide Michelin.

 

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