restaurant La Dame de Pic, Paris, intérieur

La Dame de Pic, Paris, déjeuner du 31 août 2017

La Dame de Pic, Paris

20 rue du Louvre, 75001 Paris

 

Mon déjeuner du 31 août 2017

 

La note :

Menu déjeuner :                         59,00 €

Une bouteille d’eau de Vittel :      8,00 €

Un verre Chablis :                      15,00 €

Un verre Chorey :                      15,00 €

Un verre, de Vouvray :               14,00 €

Un thé d’Anne-Sophie Pic  :        9,00 € 

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total :                                      120,00 € 

 

Le menu :

 

Tout d’abord, la Truite fumée

marinée à la coriandre et au citron vert en tartare, yaourt et riz soufflé ;

 

Puis, en plat principal, la Volaille fermière

au jus corsé aux parfums de géranium Rosat et de gingembre et le chou-fleur pluriel ;

 

Enfin en dessert, l’Abricot

en vacherin légèrement aromatisé au thé jasmin.

 

 

(toutes les photos © ctsimak)

 

 

Mon avis sur mon déjeuner du 31 août 2017 au restaurant La Dame de Pic de Paris

Le contexte.

En premier lieu, posons le contexte de ma visite à la Dame de Pic. J’ai choisi pour mes vacances d’été de 2017 de rester en île de France et de dépenser le prix d’un séjour estival en restaurants. De fait, j’ai découvert six restaurants en quinze jours dont les tarifs se sont échelonnés entre 60 € et 180 €.

Plus tard, j’ai regretté celui d’avoir testé ce restaurant au déjeuner. En effet, j’aurais dû venir y dîner. Ce qui m’aurait permis de prendre un menu, certes plus cher, mais m’aurait fait découvrir des classiques comme les berlingots : voir par exemple le site de « Particules gourmandes ». Finalement, c’est à la Dame de Pic que j’aurais dû dépensé le plus.

Raffiné et sophistiqué !

Comme d’habitude, le pain et le beurre arrivent en premier (après la bouteille d’eau et le verre de vin que j’ai commandés). Ce qui m’incite à y goûter. Le pain s’avère excellent et le beurre infusé d’Anne-Sophie Pic une réussite.

Après cela, quand mon entrée arrive, je me dis qu’elle est peut-être un peu trop sophistiquée. Pourtant, tout fonctionne parfaitement dans un jeu d’équilibre de saveurs subtiles et de textures. En fait, j’aurais bien prolongé mon plaisir de la tartine beurrée avec la truite fumée. Au final, je ne boude pas mon plaisir.

J’ai moins de complexes sur la volaille. Son bouillon embaume. Les fleurons de choux-fleurs sont présentés sur une ligne barrée par la volaille, comme un signal. Donc, je me jette sur le plat. Un régal. J’oublie même de le photographier. C’est ballot. Cependant, j’ai trouvé la photo de ce plat sur le site de « Paris est une fête en fauteuil ».

Le vacherin à l’abricot se montre aussi bon qu’il est joli. Ceci dit, je ne me serais pas opposé à un mélange plus classique, abricot et basilic. Mais justement, Anne-Sophie Pic s’épanouit le contraste (parfois le choc) des saveurs, et les plats de ses restaurants ont plutôt tendance à aller chercher des harmonies inhabituelles. Encore une fois, l’équilibre est parfait, car le jasmin joue des notes légères. Je le déguste avec un verre de Vouvray.

Des verres bien remplis !

Le prix des verres de vin peut paraître un peu cher. Même dans un restaurant étoilé, on pourrait s’attendre à un prix qui ne dépasse pas les 12 € le verre pour des bouteilles de très bonne qualité. En fait, les verres de vin à la Dame de Pic doivent contenir 14 cl de liquide, plutôt que les 8 ou 12 habituels. En tout cas, ils m’ont paru généreux. J’aurais pu me contenter de deux verres de vin et d’une bouteille d’eau, mais j’ai préféré accompagner mon dessert d’un verre qui se mariait impeccablement avec lui.

Enfin, une belle surprise m’attend encore au moment du café. J’opte en effet pour un thé d’Anne-Sophie Pic. Car je suis, ou j’ai été un amateur de thé. Or, les trois mélanges qui me sont proposés piquent ma curiosité. D’abord, J’hésite un moment entre l’hojicha au poivre Cubèbe et le bohojicha au café des monts Amaro. Finalement, je choisis pour le second. Le thé chante des notes de céréales et se marie bien avec l’infusion de l’arabica. Je prends mon temps pour le savourer.

Y retourner.

Pour conclure, il est certain que je caressai encore une fois ma tirelire, soit pour dîner dans le restaurant de Paris sur un menu plus conséquent, soit pour un séjour gastronomique à Valence. Même si les plats d’Anne-Sophie Pic me m’intimident par leur sophistication, ils s’avèrent bien plus faciles à savourer qu’à décrire.

Puis, à l’occasion, je testerai aussi les verrines que la chef propose (sur place ou à emporter) dans deux enseignes, une à Paris et une à Valence. Celle de Paris se situe dans le septième arrondissement de Paris, passage Beaupassage, on y rentre par le 53-57 rue de Grenelle, le 83-85 rue du Bac, ou le 14 boulevard Raspail. Et c’est promis, lorsque je le ferai, je posterai un article.

Pour en apprendre plus sur la Dame de Pic.

Anne-Sophie Pic cumule, pour ses restaurants, sept étoiles au guide Michelin, dons trois pour le restaurant de la Maison Pic à Valence, une pour La Dame de Pic à Paris. À ce propos, vous pouvez regarder  cette vidéo.

Et dans un autre registre, vous pouvez aussi visionner ce reportage de TV5 Monde où Anne-Sophie Pic explique son inspiration et son travail de conception.

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